Qu'est-ce qu'un auto-entrepreneur VTC ?
Jusqu'à l'année 2016, la différence entre auto-entrepreneur et micro-entreprise était la suivante : l’auto-entrepreneur (obligatoirement immatriculé en micro-entreprise) profitait de régimes fiscaux et sociaux ultra-simplifiés. En effet, le statut auto-entrpenreur était plus avantageux que l’entrepreneur individuel en micro-entreprise et le régime de l’entreprise individuelle (EI).
Depuis le 1er janvier 2016, la loi Pinel à fusionné le régime micro-entreprise et le statut auto-entrepreneur.
Ladite loi est venue modifier les options de l’EI pour fare défintivement disparaître le terme "d’auto-entrepreneur" (même si ce terme est toujours très utilisé aujourd'hui)
De plus, l'entrepreneur individuel peut opter pour la micro-entreprise si celui-ci remplit les conditions de seuil de chiffres d'affaires annuel pour du commerce (170 000 €) et de l’hébergement pour du service et du libéral (70 000 €).
Ainsi, les entrepreneurs VTC sont désormais tous des micro-entrepreneurs VTC et peuvent bénéficier d'un régime micro-fiscal ultra-simplifié.
Avant de devenir auto-entreprenneur VTC (ou micro-entrepreneur VTC), vous devrez en amont :
- obtenir la carte professionnelle de VTC
- acheter ou louer un véhicule VTC conforme aux normes en vigueur (découvrez quel véhicule VTC choisir ici)
- souscrire à une assurance VTC
Le salaire d'un auto-entrepreneur VTC
L'auto-entrepreneur VTC perçoit une rémunération équivalente à son chiffre d’affaires. A cela il déduire les contributions sociales et charges fiscales de manière mensuel ou trimestrielle. Découvrez plus d'informations sur quel est le salaire d'un VTC ici.
Les avantages du statut d'auto-entrepreneur VTC sont :
- Facilité de création du statut
- Régime social et fiscal simplifié (l’auto-entrepreneur VTC est exempté de bilan comptable et de compte de résultat et il n’a aucune charge sociale à régler lorsque l’activité est nulle)
Néanmoins, ce statut contient quelques inconvénients :
- Le chiffre d’affaires annuel limitée à 70 000 € (soit environ 1350 € par semaine)
- L'impossibilité de récupérer la TVA sur les dépenses d'entreprises (les frais professionnels comme l'essence ou la location du vehicule ne sont pas déductibles)